Une ombre file dans la nuit, c’est un assassin qui s’enfuit !

Une ombre file dans la nuit, c’est un assassin qui s’enfuit !

19 septembre 2023 0 Par Elwood Bob

Bonjour à tous,

Me revoici avec une nouvelle production figurinistique. Et en cette période des 10 ans du blog, c’est une nouvelle figurine de ma série « les Légendes de Mordheim » qui m’a inspirée. Cette semaine, je vous présente un autre terrible assassin (oui je sais, encore, les assassins, ça fourmille dans les rues de Mordheim) du monde de Warhammer Battle. Une simple cape et l’éclat d’une lame dans les rues de la Cité des Damnés, Johann le Surin, l’un des pires et plus dangereux brigands de ces contrées mal famées.

Une cape flottant dans les ténèbres, une lame se reflétant dans la clarté lunaire.

De tous les coupe-jarrets et assassins qui rôdent dans Mordheim et ses environs, Johann le Surin est sans conteste le plus célèbre. Son habileté au couteau et la sûreté de son coup d’œil lui permettent de gagner sa vie comme tueur à gages. Johann porte des vêtements de cuir noir, un peu démodés certes, qui jamais n’ont été lavés (selon les dires des serveuses d’auberges). Son long visage est tout balafré et ses cheveux sont emmêlés et gras.

Je ne suis pas très satisfait de sa natte de cheveux. Je voulais rendre un blond sale et finalement, ça ne rend pas hyper bien. J’aurais du le faire châtain sans doute mais je voulais quelques teintes plus claires pour contraster avec sa cape.

La bourse de Johann est toujours pleine d’or mais jamais il ne la cache : seul un fou pourrait tenter de la lui prendre. Beaucoup ont essayé et autant en sont morts ! La qualité de ses poignards est sans comparaison car il se fournit exclusivement en sélectionnant des armes d’une facture parfaite sur les cadavres des plus riches de ses victimes.

Le bonhomme transporte pas mal de matos au final. Evoluer dans les rues d’une cité dévastée n’est pas forcément des plus simple…

J’aime bien cette figurine. Elle est à la fois simple, efficace, et je trouve même, presque comique (ça doit venir de son drôle de bérêt) ! Son style et son ton moqueur m’apparaisse dans sa sculpture. Elle a été relativement simple à peindre et malgré le manque de finesse due à l’âge de la sculpture et au manque de détails du moulage métal, ça a été un vrai plaisir et une détente agréable en cette période où les heures de peintures me manques.

Teinter légèrement sa mâchoire pour laisser une impression de mal rasé n’as pas été des plus évident sur cette figurine.

Je me fais peut-être des idées (c’est probablement mon imagination) mais le style de Johann avec sa grande cape au vent et ses poignards me rappelle systématiquement une autre figurine de Games Workshop. Celle de l’assassin Drukhari que j’ai déjà présentée aussi. C’est comme si Johann était le prototype ancestral de cet assassin elfe noir que presque dix années de progrès techniques et sculpturales séparent. Mais bon, ce n’est peut-être que moi…

Les yeux derrière le masque m’ont également donné pas mal de sueurs…

Avec son nom (le Surin, ce qui n’est pas le cas en VO (The Knife tout simplement) et son masque-béret lui donne presque une touche frenchy. Il pourrait avoir des ascendances bretonniennes peut-être ?

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. 

A bientôt et continuez de faire rouler les dés !