Une vierge guerrière dans des ruelles obscures.

Une vierge guerrière dans des ruelles obscures.

2 juin 2024 0 Par Elwood Bob

Bonjour à tous,

Cette semaine retour à un peu de figurines après une période de décors. Je reviens à mon amour de l’univers de Warhammer Battle et plus spécifiquement à Mordheim. Cette semaine je poursuis ma série des légendes de Mordheim et je vous présente Bertha Bestraufrung, Haute Matriarche et Abbesse du Roc de Sigmar. Place à un peu de fémininité dans ce monde de brutes !

Haute Matriarche, Abbesse du Roc de Sigmar, vierge guerrière. Tant de titre pour un personnage de légende !

Voici maintenant des années que Bertha chercha refuge dans la discipline stricte et la dévotion des Sœurs de Sigmar. Seul le dieu guerrier de l’Empire trouvait une place dans son estime. Lui seul était constant et loyal. D’ailleurs Sigmar ne l’avait-il pas choisie entre toutes pour faire partie de ses vierges guerrières ?

Le sang pur des Unberogens coule dans les veines de Bertha, comme le montrent ses cheveux d’or et ses yeux bleus capables de glacer d’effroi un gobelin à vingt pas d’un seul regard. Même sa voix est impérieuse et autoritaire et elle peut, d’un simple mot, transformer une brute épaisse en agneau.

 

Bertha, c’est l’exemple de la féminité, mais à la Warhammer ! Avec un nom de grand-mère et des gros marteaux !

Les sœurs voient en Bertha un exemple de sainteté. Elle gravit rapidement tous les échelons de l’ordre et, sur son lit de mort, la très révérée matriarche Cassandra la nomma nouvelle Haute Matriarche et Abbesse du Roc de Sigmar.

Parfois, Bertha endosse son armure de gromril dans les premières lueurs de l’aube, qui symbolise l’innocence perdue de sa jeunesse. Puis, avec rage elle serre les sangles des jambières et des épaulières pour s’entraîner pendant des heures avec ses marteaux de guerre, se préparant comme le ferait une digne fiancée de Sigmar pour le jour du combat final.

Très sobre dans son armure noire, sa tunique noire et blanche et ses cheveux nattés.

Cette figurine a été un vrai plaisir à peindre. Avec ses tonalités très neutres, elle n’en reste pas moins remarquable. J’aime les figurines de cette époque fin 90 – début 2000. La sculpture (sans atteindre le niveau actuel) est très respectable et est surtout percutant, va à l’essentiel, tout en mettant en exergue quelques petits détails de caractères.

Non, non, vous ne rêvez pas. La donzelle se promène les fesses à l’air !

En parlant de détail croustillant de l’époque, je n’en revenais pas et je suis presque tombé de ma chaise de peinture lorsque j’ai réalisé que le sculpteur avait fait à la demoiselle, une jupette de mailles, très… très, très… courte ! Pour peindre ces figurines d’époques, je me base toujours sur les productions officielles de GW. Or en regardant les photos issues des vieux Town Cryer, j’ai constaté (en tout cas selon moi) que c’était ses cuisses que l’on voyait entre ses cuissardes et le bas de son armure. Pour moi sur ces photos, c’est bien de la peau que l’on peut distinguer et non un pantalon beige/cher qui serait ensuite recouvert de cuissardes (ce qui serait étrange de recouvrir un pantalon de cuissardes moulantes peut-être ? Où je n’y connais rien…). Donc je suis parti sur de la peau. Et en suivant la zone, force est de constater que ses cuisses se poursuivent sans interruption jusqu’aux fesses… La jupette de mailles étant très courte… 

En tout cas, elle porte un sacré barda à sa ceinture.

Ce genre de délire était tout de même assez commun dans les représentations fantasy de cette période et les photos officielles de l’époque toutes de face, (GW ne faisait pas encore de 360° ou de photos de détails arrières). Ben c’était un peu le truc caché du studio j’imagine. Et en cherchant les productions d’autres personnes sur le net, beaucoup, on prit le même parti que moi de lui faire les miches à l’air. Donc mon choix fut posé. Pas de pantalon !

Le poisson est très symbolique de Mordheim, mais là je ne sais pas si c’est de l’humour de la part des artistes de GW ; c’est un poisson… rouge !

Enfin dans les détails, le poisson rouge, donc, rigolo pour le côté plutôt sombre de Mordheim et ses poissons symbolisant les âmes perdues, omniprésents dans le livre de règles. Le sablier également. Un petit challenge de peinture pour réussir à donner un sentiment de transparence à cette échelle. Et hormis la fuite du temps dans la quête de la Malepierre, je ne vois pas trop ce qu’il représente.

Bref, une sympathique figurine qui rejoint mes étagères avec plaisir ! Voilà, j’espère que cette production vous aura plu autant qu’à moi et je vous dit : A bientôt et continuez de faire rouler les dés !