Un frenchy chez les zombies. Yeah, Baby ! Yeah !
16 décembre 2018Bonjour à tous,
Cette semaine, je change de mes habitudes Games pour vous proposer une petite plongée dans le jeu Zombicide. Je ne suis pas joueur de Zombicide dans le sens où je ne possède pas le jeu et j’ai dû y jouer 3 fois. Deux fois chez un ami et une fois lors d’un petit salon près de chez moi. C’est justement lors de ce petit salon, Clans sort le grand jeu (la 2ème édition je crois) que j’ai fait ma partie de Zombicide qui se trouvait être une Game Night organisée par la boutique de jeu niçoise JSST. Et du coup, après une sympathique partie, j’ai reçu la figurine exclusive, à l’époque, de Thiago, dans ses deux versions, avec sa fiche et des dés. N’étant pas intéressé par le jeu, j’avais mis tout ça dans un coin et je l’ai oublié pendant 4 ans. Je suis tombé dessus récemment en rangeant des tiroirs et pris d’un trip Austin Powers, j’ai décidé de peindre la figurine, pour le fun. Et voici le résultat !
Le bonhomme sous ses deux apparences, le survivant et le zombie.
Élevé dans la haute société et issu de la vieille école, Thiago fut soudain livré à lui-même dans un monde hostile quand les zombies vinrent. Ses talents d’escrimeur et de tireur d’élite firent néanmoins mouche, et il rejoint bientôt une équipe de survivants. Thiago s’adapta rapidement au changement de train de vue. Son sens de la chevalerie est néanmoins intact. Le prince apprend le vrai sens de la vie et pourrait revenir du zombicide en tant que roi !
C’est moi ou le profil du sabre de la version zombie à une position un peu phallique ?
Thiago est d’ailleurs présenté avec la devise : “Et maintenant, une botte secrète que mon ancêtre dévoila à la Cour de France pour vaincre un chevalier !”
De dos, on sait presque pas si on a affaire à l’homme ou au zombie. Dans les deux cas, c’est quelqu’un de dangereux !
La peinture de Thiago est assez sobre. J’ai suivi le schéma officiel avec un costume uni à tendance vert/kaki, une chemise jaune et une bonne bouille un peu plus livide pour la version zombie. Une peinture simple est assez rapide qui a été une bonne détente.
Avec la touche glamour Zombicide : des tâches de sang un peu partout.
C’est la première fois que je peins du Zombicide. Comparé à mes expérience Games, le plastique m’a semblé de nettement moins bonne qualité (très vite malléable à la chaleur, j’ai redressé le sabre tordu en 5 seconde au sèche-cheveux !) et avec une sculpture bien moins précise et marquée (mais de bonne qualité tout de même). De fair, pour le costume de Thiago, très froissé, j’avais du mal à discerner où était vraiment le plis ou juste le pan du buste de la figurine marqué par le sculpteur. Et j’ai un peu tout marqué pour donner du caractère au personnage (qui n’a que peu de détails), peut-être trop d’ailleurs.
Un socle de gravier couleur bitume et des touffes d’herbes sèches. Simple, rapide et efficace !
Enfin, là ou je suis très surpris, c’est que je me suis amusé à peindre Thiago car son caracter design est calqué sur le personnage filmique d’Austin Powers.
Les 3 versions : La figurine, l’illustration du jeu, une affiche d’Austin Powers.
L’illustrateur et le sculpteur ont vraiment bien fait leur boulot. Thiago tient vraiment du personnage campé par Mike Myers. Bravo ! Et en fait c’est peut-être là que le bât blesse… Pourquoi avoir tellement calqué le design sur un espion anglais des années 60 complètement obsédé et déjanté pour tenir le rôle d’un descendant d’une ancienne grande famille de la noblesse française ? Pourquoi ne pas avoir poussé l’hommage plus loin en incarnant un britannique. Parce que là du coup quand je le vois, je ne pense pas à un noble français…
Et pareil avec la version zombie : figurine et illustration
Pareil, on a affaire à un descendant de chevalier français connaissant de vieille botte d’escrime de l’époque de la Cour du Roi et pourtant les concepteurs mettent un katana dans les mains du personnage en version zombie. Pourquoi ? Je ne pense pas que les auteurs confondent à ce point les pays européens (Angleterre/France) et le moyen-âge japonais (d’autant plus que l’éditeur porte le nom de Guillotine Games, une sacrée référence française !). Non ? J’ai plus l’impression d’un délire avec des éléments modes pour séduire le publique mais sans aucune cohérence du personnage avec son historique. Et moi le background d’un jeu/personnage, j’aime ça et là…
Voilà pour aujourd’hui. Je reviendrai de temps à autre avec des figurines un peu plus exotique. Ça change et ça fait plaisir !
A bientôt et continuez à lancer les dés !
Elwood Bob