Danser parmi les arbres.
23 février 2021Bonjour à tous,
Je n’avais rien publié depuis un moment. J’ai pas mal trainé ces derniers temps et les choses n’ont pas avancées aussi vite que je l’aurais souhaité. Mais me revoici aujourd’hui avec la présentation d’un régiment complet pour ma chère armée des elfes sylvains. Voici donc les fabuleux et rieurs danseurs de guerre, à la danse aussi splendide que mortelle.
Les Danseurs de Guerre parcourent Athel Loren en troupes très soudées qui s’aventurent sur des sentiers secrets que peu connaissent ou osent emprunter. S’ils sont les bienvenus dans les demeures elfiques, les Asrai les perçoivent comme des individus sauvages et imprévisibles, non sans raison, car ce sont les serviteurs de Lœc, le Dieu Trompeur du panthéon elfique. Les Danseurs de Guerre entraînent les elfes dans leurs réjouissances musicales et accomplissent les rituels de danse complexes qui retracent la mythologie ou l’histoire d’Athel Loren, une forme de conte qui prévaut sur l’écrit chez les Asrai.
Pour un Danseur de Guerre, même les autres elfes semblent se mouvoir lentement et péniblement, car chacun des gestes d’un adorateur du Dieu Moqueur, d’une fluidité parfaite, se fond inconsciemment dans le suivant, si bien que le moindre de leur geste évoque l’amorce d’une nouvelle danse. Dédaignant le port de l’armure, ils s’ornent la peau de motifs torsadés et teignent leurs cheveux de couleurs vives. Ils incarnent ainsi les rôles de figures mythiques et de guerriers féroces, adoptant leur allure et leur style de combat, afin de rendre un hommage silencieux à celui ou celle qui leur a inspiré leur danse.
Les Danseurs de Guerre sont de sublimes guerriers, et deviennent encore plus redoutables lorsqu’ils entament une danse de guerre, car c’est à ce moment qu’ils donnent la pleine mesure de leur talents. Nul besoin de battre le rythme ni de donner un ordre particulier : les danseurs exécutent instinctivement les mouvements qui complètent la chorégraphie de mort de la troupe. Ils bondissent et virevoltent tout en délivrant une pluie de coups sur leurs adversaires et sont à même d’éviter les traits des archers d’une pirouette spectaculaire. Ils encerclent leurs proies tout en dansant au son d’une musique qu’eux seuls entendent, esquivent esthétiquement les attaques pataudes de leurs adversaires et les foudroient d’un coup imparable. Les Danseurs de Guerre apparaissent comme des démons de la forêt, des êtres insaisissables qui ne peuvent être vaincu ni par la lame, ni par le feu, ni par la volonté.
Les danseurs de guerre font partis des troupes d’élites des elfes sylvains et, avec eux peints, je suis presque au bout de mon armée (il me reste une vingtaine de figs à peindre, des grosses…). Ce régiment fait parti des troupes qui m’ont complètement séduit et poussé à l’achat de cette armée. Leur posture donne vraiment l’image de guerriers en train de danser et bondir. Je leur trouve un charme fou !
Pour la peinture, je suis resté comme d’habitude sur mon schéma classique pour l’harmonisation au sein du reste de l’armée. Et comme toujours, j’étais fan à l’époque des couleurs officielles de ces elfes. Donc je reste dans le ton !
Par le passé, je n’avais pas investi dans les trois éditions spéciales des danseurs de guerre qui étaient uniquement disponible en vente par correspondance (Oui, c’était encore le temps avant l’émergence d’internet). Ils étaient bien trop cher pour ma bourse de jeune étudiant. Aujourd’hui, en attaquant les peintures des danseurs de guerre, j’ai jeté un œil sur le net et je les ai retrouvé à prix raisonnable sur ebay (A défaut de modique. Ils restaient tout de même moins cher que des figurines de héros GW modernes, au vu des prix actuels). Donc, j’ai complété mes danseurs avec ces figurines uniques. Elles sont de plus très vivantes et donnent du dynamisme à la troupe.
Pour finir, cette troupe est menée par un seigneur de guerre. Une figurine majestueuse. De plus, il s’agit d’une figure féminine ce qui n’est pas rare chez les elfes, mais moins courant sur les figurines des seigneurs et des nobles, à part les enchanteresses.
Bref, voilà un beau régiment qui va rejoindre mon armée. Plus que deux et elle sera terminée. J’ai pris pas mal de plaisir à peindre ce régiment. Retournant dans ma zone de confort, sans forcer. Une bonne détente. De plus, il m’a permit de faire passer mon compteur de figurines de la honte pas encore peinte sous la barre symbolique des 100 pièces ! C’est important pour moi, j’avais accumulé trop de figurines. D’autant qu’il y a beaucoup de grosses pièces dedans (ça prend toujours du temps) et beaucoup de projet de diorama (et ça, ça en prend encore plus du temps). Bref, j’ai largement de quoi peindre avant de me lancer dans l’achat de nouvelles pièces !
A bientôt et continuez à faire rouler les dés !